Nous savons de la lune qu’elle influe sur les climats, les marées, les plantes, les animaux. Qu’en est-il sur nous ?

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Lune, XVème siècle, BnF

Tout d’abord, la relation particulièrement forte existant entre la terre et la lune tient au fait qu’elle est notre satellite. Elle résulte aussi de la rapidité des déplacements de la lune sur la bande zodiacale et de la constance des jeux de lumière entre elle, nous et le soleil.

Dans un thème individuel, la lune est en lien avec la sensibilité. Elle est dans un rapport étroit avec la manière dont nous ressentons les êtres et les situations, dont nous agissons ou réagissons. Rien de romantique derrière cette notion de sensibilité. Rien de spécifiquement féminin non plus, contrairement à ce que l’on entend trop souvent. Un corps céleste ne se classe pas en masculin ou féminin. Par contre, il intervient différemment selon le signe zodiacal dans lequel il se trouve à la naissance et selon la maison qu’il occupe.

On examine donc toujours la lune dans son signe et sa maison. On étudie également les « aspects » ou angles qu’elle forme avec les autres planètes. En cela, rien de différent par rapport à l’analyse des autres composantes du thème.

Par contre, il faut ajouter à ces données – et cela est propre à la lune – l’étape de son cycle lors de notre naissance. Etait-elle croissante ou décroissante, ce qui jouera sur son importance dans le thème ?

Enfin, il y a l’analyse des demeures lunaires. Il en existe vingt-huit, une par jour du cycle de lunaison et l’on retient trois d’entre elles : celle qui concerne la lune de naissance bien sûr, mais aussi celle qui correspond à la nouvelle lune ayant précédé la naissance et à l’ascendant de cette nouvelle lune.

Apparaît alors, avec le plus de précision possible, ce monde complexe qu’est la sensibilité pour chacun et chacune d’entre nous.

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